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Ikigaï : quel est le sens de ta vie?

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On ne trouve pas l’ikigaï comme on trouve un job ou une location Airbnb. On ne le shoppe pas sur Instagram, on ne le scotche pas sur un vision board. Tu ne peux pas “atteindre” ton ikigaï parce qu’il ne se situe ni dans l’avenir, ni dans une case, ni dans une promesse de changement. Il est dans l’endroit exact où tu respires maintenant. Même si tu doutes. Même si tu n’y crois plus. Même si tu n’as aucune idée de ce que tu fous là. 🔸 Le piège du sens On t’a dit que ta vie devait “avoir du sens”. Alors tu t’es mis à chercher : des mentors, des routines, des méthodes, des disciplines, des mots. Mais à force de chercher, tu t’es éloigné de toi. L’ikigaï n’est pas une explication. Ce n’est pas un objectif. C’est une pulsation. Comme un ruisseau discret au pied d’une montagne. Tu n’as pas besoin de l’expliquer, seulement de l’entendre couler. 🔸 Le vrai miracle Le miracle, c’est que tu es  là. Malgré les injonctions, les ruptures, les doutes. Tu respires. Tu te lèves. Tu fais un c...

Rien à Trouver. Rien n’a Jamais Été Perdu.

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1. Le Point G de l’Éveil… ou juste un autre bâton d’encens ? J’ai reçu un commentaire aujourd’hui. Un lecteur manifestement persuadé d’avoir trouvé le point G de la vie . Tu connais le style : paix cosmique, yeux humides d’amour universel et un langage fait de croyances floues et de citations spirituelles bues comme de l’élixir divin. Mais derrière la lumière bien léchée, souvent une couche d'illusion de plus : l’anesthésie. Juste mieux éclairée. L’encens dans les narines… mais le cœur toujours hors-ligne. On plane. En évitant de regarder la vérité en face. 2. La vérité n’a pas de costume Voilà le vrai grain de sable :  La vérité n’est pas spirituelle.  Elle n’est même pas “sage”. Elle n’a pas de perles. Pas de barbe. Elle ne chuchote pas de mantra à ton oreille. Elle ne te promet ni paix, ni abondance, ni salut du monde même si tu tiens un journal de gratitude avec application. La vérité est nue. Brute. Présente. Tellement évidente…qu'on passe à côté. Parce qu’...

Pourquoi le développement personnel est lui aussi condamné à disparaître.

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Après les dieux, les coachs — et après les coachs ? Terrien en quête d’étoiles, accroche-toi à ton vaisseau spatial, on va grok cette vibe avec un humour cosmique bien piquant ! Depuis des lustres, on nous serine : « Fais plaisir à Dieu ! » Prier, jeûner, obéir, et attendre le jackpot… au paradis, après avoir rendu l’âme. Sauf qu’un jour, on a dit : « Nope, trop long ! » Exit le prêtre, bonjour le coach galactique ! Fini l’au-delà, place à l’épanouissement intersidéral ! Mais, attends, c’est le même pitch, juste relooké : T’es pas encore à la hauteur, mon pote. Ce que la religion appelait « péché », le développement personnel le reboote en : Croyances limitantes (genre, t’es un bug dans la matrice), Blessures d’enfance (merci, Tonton Gérard et ses blagues nulles), Karma en retard de livraison, Blocages internes (comme un embouteillage dans ton chakra), Travail sur l’ombre (ouais, ta face B que t’as pas encore streamée). La promesse ? Taf sur toi, et reviens pour la saison 2 ! Y’a ...