Ikigaï : quel est le sens de ta vie?
On ne trouve pas l’ikigaï comme on trouve un job ou une location Airbnb. On ne le shoppe pas sur Instagram, on ne le scotche pas sur un vision board. Tu ne peux pas “atteindre” ton ikigaï parce qu’il ne se situe ni dans l’avenir, ni dans une case, ni dans une promesse de changement.
Il est dans l’endroit exact où tu respires maintenant. Même si tu doutes. Même si tu n’y crois plus. Même si tu n’as aucune idée de ce que tu fous là.
🔸 Le piège du sens
On t’a dit que ta vie devait “avoir du sens”. Alors tu t’es mis à chercher : des mentors, des routines, des méthodes, des disciplines, des mots. Mais à force de chercher, tu t’es éloigné de toi.
L’ikigaï n’est pas une explication. Ce n’est pas un objectif. C’est une pulsation. Comme un ruisseau discret au pied d’une montagne. Tu n’as pas besoin de l’expliquer, seulement de l’entendre couler.
🔸 Le vrai miracle
Le miracle, c’est que tu es là. Malgré les injonctions, les ruptures, les doutes. Tu respires. Tu te lèves. Tu fais un café.Tu réponds à un message. Tu prépares un repas. Tu nettoies une tache.Tu fais ce que la vie te demande de faire.Pas ce que les autres attendent. Ce que la Vie te murmure.
C’est ça, l’ikigaï.
Pas une révélation, un geste. Pas un éclair, une attention. Pas une performance, une présence.
🔸 La vraie liberté
La liberté, ce n’est pas faire ce qu’on veut. C’est faire ce qu’on aime faire même quand on n’en a pas envie. C’est couper des légumes avec grâce, même seul. C’est écrire, peindre, cuisiner, soigner, marcher, enseigner, écouter… non pas pour être aimé ou vu, mais parce que c’est ce que la Vie fait à travers toi.
L’ikigaï n’a pas besoin de spectateurs.
🔸 Le silence comme maître
Il ne parle pas. Il pulse.- Il ne guide pas. Il traverse.
Tu veux des signes ?
Ils sont dans la casserole qui bout. Dans la main qui caresse un visage. Dans la sensation d’exister quand tu ne fais rien. Ce que tu cherches est ce qui cherche à vivre à travers toi.
Mais pour ça, il faut une chose que personne ne t’a enseignée : le silence.
🔹 L’ultime retour
Reviens. Laisse tomber l’idée de “trouver ta voie”. Tu es la voie. Tu es l’eau. Tu es la source. Il n’y a pas de carte. Pas de programme. Pas de but. Il n’y a que toi. Et ce que la Vie attend. Et ce qu’elle attend, c’est que tu sois là. Juste là. Sans fioriture. Sans masque. Sans vouloir prouver.
Quand tu vis ça, vraiment…
Le mot “ikigaï” devient inutile. Il fond dans le réel.
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