“Peut-on vraiment se libérer des mémoires ?”
Et si la liberté n’était pas là où vous la cherchez…
Il est fréquent, quand on s’engage dans une pratique comme le Ho’oponopono ou d’autres voies spirituelles, de se demander :
“Est-ce que je parviendrai un jour à effacer toutes mes mémoires ?”
“Pourquoi ces vieilles blessures, ces schémas, ces émotions continuent-elles de revenir, malgré mes efforts ?”
C’est une question honnête. Profonde. Universelle.
Et peut-être… la question la plus essentielle.
Les mémoires ne sont pas des “choses”
D’abord, il faut comprendre : les mémoires ne sont pas des objets solides que l’on peut simplement “enlever”.
Elles ne sont pas des taches sur un vêtement qu’on frotterait jusqu’à ce qu’elles disparaissent.
Les mémoires sont des mouvements, des vagues, des reflets.
Et plus on lutte directement contre elles, plus on renforce l’idée qu’elles sont réelles.
C’est là le grand paradoxe :
vouloir se libérer des mémoires, c’est continuer d’agir depuis l’idée qu’elles nous possèdent.
Et tant qu’on se bat contre elles, elles existent… et la roue tourne, encore et encore.
La vraie libération n’est pas un “effacement”
La vérité, c’est qu’il n’y a rien à effacer.
Rien à purifier. Rien à corriger.
La vérité qui libère n’est pas dans l’effacement des mémoires.
Elle est dans la reconnaissance qu’elles n’ont jamais eu de pouvoir sur nous.
Vous n’êtes pas votre mémoire.
Vous n’êtes pas votre histoire.
Vous êtes l’espace même dans lequel tout cela apparaît.
Et cet espace, aucune mémoire ne peut le salir. Aucun souvenir ne peut l’enfermer.
Cesser de s’identifier, et non s’effacer
La vraie libération ne vient pas d’effacer, mais d’arrêter de s’identifier.
De ne plus dire “c’est moi.”
Comme l’a dit une grande voix :
“La vérité vous rendra libre.”
Mais cette vérité n’est pas une nouvelle croyance. Ce n’est pas une information de plus.
C’est la reconnaissance directe de ce que vous êtes déjà.
👉 Tant que vous cherchez la libération, elle semble loin.
👉 Quand vous voyez qu’il n’y a jamais eu de prison… la liberté est déjà là.
Et alors…
les mémoires peuvent venir, repartir, danser,
mais vous, vous restez vaste. Vous êtes le ciel, non la météo.
Dans ce ciel… tout est déjà libre. Tout est déjà pardonné.
Et si aujourd’hui, vous cessiez de vouloir effacer, pour simplement habiter l’espace ?
👉 Laissez un commentaire, ou contactez-moi si cette réflexion résonne en vous.
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